Précisions appelées par le communiqué de presse du 19 01 de l’ANSFO

Précisions appelées par le communiqué de presse du 19 01 de l’ANSFO
(Association Nationale des Sages-Femmes Orthogénistes)

« Les sages-femmes peuvent effectivement prescrire la contraception. Oui, mais… »

L’UNSSF, bien évidemment présente lors de ces négociations, souhaite préciser les conditions de cette décision de l’UNCAM.
En effet, au moment de la signature, fin 2011, le suivi gynécologique était encore peu assuré par les sages-femmes. Peu de libérales avaient pu bénéficier pendant leurs études d’une formation plus spécifique après la loi HPST étendant leurs compétences. DU et autres FMC ont été pris d’assaut.

La décision de régulation a pris en compte cette réalité, ainsi que la nécessité de voir notre présence se développer sur  tout le territoire pour répondre à l’ensemble des besoins.
Il fallait aussi permettre aux sages-femmes déjà installées de poursuivre leur activité alors que certains cabinets risquaient la fermeture du fait d’une offre de soin pléthorique.

Mais il est prévu de réexaminer ces critères de calculs dans deux ans, au vu des évolutions de la profession. Le suivi gynécologique de prévention était bien évidemment compris dans ces évolutions attendues.

A l’heure actuelle, en constatant l’augmentation exponentielle des suivis gynécologiques par les sages-femmes qui les proposent, nous ne doutons pas que de nouvelles installations seront possibles en zones sur-dotées.

Nous rappelons par ailleurs que chaque commission paritaire peut accepter dès maintenant de nouvelles installations en zone sur-dotée si cette installation permet d’élargir l’offre de soin.
Une sage-femme assurant le suivi gynécologique fait évidemment partie de ce cas de figure et l’UNSSF soutiendra toute demande de dérogation de ce type.

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