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Zoom sur la concertation statutaire des sages-femmes

Que se passerait-il si nous sortions de la fonction publique hospitalière ?

– Il n’y aura pas de droit d’option : les sages-femmes ne seront plus fonctionnaires,

– La réévaluation salariale sera identique en dedans ou en dehors de la FPH,

– 40% de la profession basculera dans la précarité en tant que contractuels avec des salaires différents,

– 40% de professionnels seront malléables en termes de flexibilité,

– 20% de professionnels libéraux en plus menant à la faillite les cabinets ayant un équilibre économique déjà fragile,

– Isolement des sages-femmes dans un statut de praticien de maïeutique, puisque juridiquement il n’est pas possible d’accéder au statut de PH.

Il n’existe pas de lien entre la CCAM et le statut PH, puisque dès janvier 2014 la CNAM entreprend la mise en place de la CCAM sage-femme.

Il n’existe pas de lien entre maison de naissance et le statut PH puisque la loi permet déjà l’expérimentation.

Il n’existe pas de lien entre les unités physiologiques et le statut PH puisque, depuis la loi HPST, une sage-femme peut déjà devenir responsable d’une unité fonctionnelle et donc d’une unité physiologique.

 

Que se passerait-il si nous créons une filière médicale au sein de la fonction publique hospitalière ?

– La dissociation avec la filière soignante, et la reconnaissance de notre spécificité médicale,

– La conservation de la sécurité de l’emploi et de 80% de titulaires,

– Un statut unique pour toutes les sages-femmes sur tout le territoire garantissant une égalité de traitement dans tout le service public,

– La création d’un statut bi-appartenant pour les enseignants.

 

Arrêtons la désinformation, la rénovation du statut de la sage-femme au sein de la Fonction Publique Hospitalière répond  aux revendications de reconnaissance, de visibilité, de représentativité des sages-femmes.  Le ministère semble accueillir positivement ces propositions.

Tout comme les grandes centrales nous réclamons désormais que les négociations sur les salaires s’ouvrent rapidement.

 

Contact presse :
Vincent Cicéro
06 47 54 66 85
contact@unssf.org