CA de l’AIAS
Le CA de l’AIAS s’est réuni le 13 janvier en présence de Jacqueline Lavillonniére et Françoise Ausset représentant l’UNSSF.
Il en ressort que le but de l’AIAS n’est pas de virer les SF. Le questionnaire déjà a été modifié.
Le départ en masse des SF les met plutôt en difficulté, ils ont mis tout en œuvre pour ne pas « obéir » au dictat de l’assureur SHAM.
L’AIAS s’est démenée pour nous défendre, nous pouvons être inquiets pour la pérennité de AIAS quand ils aurons perdu les SF.
Le problème est bien plus grave car il s’agit de l’autonomie des SF mise sous contrôle et des exigences d’une compagnie d’assurance.
Aucun respect du CSP ni de celui de déontologie, avec une méconnaissance totale de notre profession et de ses diplômes qui la réglemente.
La SHAM outrepasse largement son rôle d’assureur et c’est en cela que nous poursuivrons le recours avec l’avocate -qui sera long-.
En attendant nous n’avons dans l’immédiat que peu de solutions de repli.
Quitter l’AIAS c’est ce que vont faire logiquement la plus part des SF.
Mais que proposent les autres ? Quel risque d’effet domino ?
Les tarifs seront-ils moins cher ailleurs, rien n’est moins sûr.
L’exclusion pure et simple des SF qui font des accouchements à domicile n’est pas nouvelle et aucune compagnie n’assure ce risque.
Pour ces SF là, existe-t il un assureur qui les accepte avec simplement l’exclusion des AAD?
De plus, le nombre d’assureurs n’augmentant pas, il est difficile de faire jouer la concurrence et cela peut nous desservir à plus long terme.
Si un assureur assure à la fois les SF et les gynécos, en cas de « sinistre’, l’assureur défendra une profession et non les deux, donc la SF pourra une fois de plus être mise de coté.
Ce qui est nouveau avec SHAM, c’est le chantage fait à l’AIAS de se débarrasser des SF.
Enfin le questionnaire que SHAM a imposé à AIAS. est il légal, jusqu’où peut aller un assureur dans le contrôle d’une profession médicale ?
Nous vous donnerons des nouvelles dès que nous en aurons mais pour le moment, il n’y a pas trop de solution.
La communication doit être renforcée entre les partenaires UNSSF, ANSFL et l’AIAS.
Soyons solidaires , faisons le bon choix même si cela nous coûte.