Journée du 5 mai 2021 / Une étape / La mobilisation doit continuer
Pour cette journée de mobilisation et de grève du 5 mai 2021, journée internationale de la sage-femme, vous avez été nombreus.e.s à vous mobiliser dans toute la France et nous vous en remercions.
Une belle et importante manifestation s’est déroulée à Paris et a été d’un grand soutien devant le Ministère pendant qu’une délégation de 4 personnes – UNSSF, ONSSF, ANESF, Ufmict CGT était reçue par 2 conseillères du cabinet d’Olivier Véran.
Il nous a été dit que des avancées existaient avec la mise en place de la mission IGAS (rapport à rendre fin juin) et l’ouverture des négociations à la CNAM sur les 1000 jours le 1er juin.
Concernant la formation initiale, le sujet a été d’emblée reporté à plus tard et un rendez-vous avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a été promis.
L’UNSSF a de nouveau insisté sur le fait que cette mobilisation concerne tous les modes d’exercice. Dans le cortège étaient présentes des sages-femmes du public, du privé, des territoriales, des libérales.
L’UNSSF a martelé que les revendications essentielles sont :
- le niveau de rémunération extrêmement bas tous modes d’exercices confondus,
- les mauvaises conditions de travail et les sous effectifs,
- le problème des emplois précaires et des renouvellements continuels des CDD,
- pour le libéral, nous avons insisté sur le besoin de revalorisation des actes que nous attendons dans les négociations avec la CNAM en plus de la création de l’entretien postnatal,
- pour l’hôpital, nous avons abordé également le positionnement de la sage-femme dans la FPH et insisté sur la place de la sage-femme dans la gouvernance des hôpitaux et l’intérêt de la transformation des postes de coordonnateurs en maïeutique en postes de coordonnateurs en périnatalité dans le pôle,
- la problématique des sages-femmes territoriales et des différences d’organisation par département a également été soulevée.
L’UNSSF a dénoncé le non-respect du droit de grève suite aux réquisitions imposées dans les établissements privés.
Le Ministère ne nous a donné que des réponses succinctes :
- Attente du rapport de l’IGAS fin juin pour pouvoir donner un arbitrage politique
- Assurance que les délais seraient contraints tout de même pour que les évolutions entrent dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale ou dans la loi budgétaire pour 2022.
Nous avons insisté sur la priorité d’obtenir un calendrier pour les réévaluations de salaires très rapidement.
Continuons la mobilisation, restons visibles et faisons vivre le mouvement des sages-femmes !