FPH – L’UNSSF explique sa différence

Un avenir est possible pour les sages-femmes au sein du titre IV de la Fonction Publique Hospitalière

A l’heure des rigueurs budgétaires, des tourmentes économiques et d’un taux de chômage record, l’UNSSF souhaite protéger et défendre les sages-femmes à l’hôpital.

L’UNSSF souhaite une protection globale des professionnels : sécurité de l’emploi, défense des acquis sociaux (horaires, disponibilité, détachement…)

et souligner leur attachement au service public.

Depuis Février 2011, L’UNSSF s’est positionnée et a communiqué sur l’évolution du statut de la sage-femme hospitalière au sein du titre IV de la FPH.

L’UNSSF propose :

La création d’une filière maïeutique au sein de la Fonction Publique Hospitalière, en plus des 5 filières existantes (administrative, soignante, technique et ouvrière, médico-technique, socio-éducative). Ceci permettrait dans les faits une meilleure reconnaissance spécifique de la profession sage-femme et une autonomie par rapport aux directions de soins infirmiers.

La création de services d’obstétrique physiologique gérés par les sages-femmes.

Le réaménagement  du statut particulier de la sage-femme hospitalière.

L’autonomie professionnelle des sages-femmes est possible au sein du titre IV de la Fonction Publique Hospitalière. Ce n’est pas tant à une appellation que nous devons nous attacher qu’à la possibilité d’exercer l’ensemble de nos compétences en toute autonomie.

L’UNSSF souhaite donc que les sages-femmes conservent leur statut de fonctionnaire, tout en demandant la réévaluation des rémunérations et la reconnaissance des formations réalisées par les sages-femmes.

La revalorisation de la profession doit être assurée par une autonomisation des conditions d’exercice des sages-femmes hospitalières sans pour autant mettre à mal les acquis sociaux.

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