Sages-femmes salariées / Point sur les discussions avec le Ministère

Nous avons été reçus le 9 novembre par 3 membres du cabinet du Ministre de la santé d’Olivier Véran.

La réunion ne concernait que les sages-femmes salariées.

Les conseillers nous ont confirmé :

  • La mise en place d’une prime d’exercice médical de 240 euros étendue à l’ensemble des sages-femmes hospitalières titulaires et contractuelles.
  • La mise en place d’une nouvelle grille indiciaire en février 2022 avec une augmentation en moyenne de 22 points d’indice pour les sages-femmes de la FPH.
  • Un doublement du taux de passage en grade 2 pour les 3 prochaines années soit 22% dans la FPH.
  • Une transposition en prime dans le secteur privé (FEHAP et FHP).
  • La rédaction d’une instruction sur la place de la sage-femme à l’Hôpital.
  • La mise en place d’une sixième année d’étude avec des mesures de transition pour éviter une année blanche.
  • La création d’un groupe de travail sur la place de la sage-femme dans la société.

Au cours de la rencontre, l’UNSSF a rappelé la nécessité d’une transposition de ces efforts financiers à l’ensemble de la profession.

L’UNSSF accueille favorablement l’extension de la prime sur les CDD hospitaliers mais regrette l’absence de transposition de la prime pour les sages-femmes territoriales.

D’autre part, l’UNSSF a souligné une incohérence sur la publication récente de la revalorisation des primes d’encadrements. En effet, même si nous accueillons favorablement la revalorisation pour tous les managers hospitaliers de santé, il est incompréhensible que les sages-femmes coordinatrices puissent percevoir une prime plus faible que les cadres de santé. Nous avons demandé un alignement. Le ministère doit revenir vers nous dans les prochains jours.

Même si nous comprenons la complexité du calendrier politique, nous déplorons l’absence de visibilité dans la rédaction et la publication des décrets de périnatalité.

L’UNSSF défend la mise en place de ratios de professionnels par secteur d’activité afin de garantir une qualité de vie au travail et une prise en charge respectueuse des familles. Ces ratios sont un instrument essentiel pour assurer un niveau élevé de qualité des soins et ainsi rendre de nouveau nos maternités attractives.

L’UNSSF continue à travailler sur les autres dossiers dont les négociations avec la CNAM.

Restons mobilisé.e.s pour tous les modes d’exercice.

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