PLFSS 2026 : un budget d’austérité au détriment de la santé des femmes
Paris, le 27 octobre 2025 – Communiqué de l’UNSSF
La santé des femmes négligée
L’Union Nationale et Syndicale des Sages-Femmes (UNSSF) alerte sur un Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2026 qui fragilise la santé des femmes et la reconnaissance du métier de sage-femme. Présenté comme un outil de redressement budgétaire, ce texte tourne le dos à la prévention et à la proximité des soins.
Un discours préventif, sans actes concrets
Malgré le discours gouvernemental sur « le virage préventif », aucune mesure ne finance la santé sexuelle, reproductive ou postnatale. Le manque de valorisation du suivi de grossesse et des visites postnatales à domicile accentue les inégalités territoriales et sociales d’accès aux soins.
Des mesures financières qui découragent les consultations
L’augmentation des franchises médicales et la réduction de certaines prises en charge risquent de dissuader les femmes, notamment les plus fragiles, de consulter. Ces politiques purement comptables dégradent la prévention, compromettent la sécurité du parcours de santé des femmes et ne permettent pas aux sages-femmes de donner toute la mesure de leurs compétences.
L’UNSSF appelle à un changement de cap
L’Union demande un véritable investissement dans :
- La prévention et la coordination des soins.
- La reconnaissance du rôle des sages-femmes : élargissement du droit de prescription, revalorisation du post-partum.
- Une réforme urgente des décrets périnatalité de 1998.
Investir dans la périnatalité, c’est investir dans la vie, la santé publique et l’avenir de la société.
Contact presse : Union Nationale et Syndicale des Sages-Femmes (UNSSF)
contact@unssf.org | www.unssf.org
