Sages-Femmes / Le mouvement doit continuer !
Une délégation des représentants sages-femmes et étudiants a été reçue ce jour par trois membres du cabinet du Ministre de la Santé, Mme Roquette, Mme Sergent et Mr Delecluse.
L’Union Nationale et Syndicale des Sages- Femmes était représentée par Vincent Cicero.
Cette première rencontre a été l’occasion d’alerter à nouveau Mr le Ministre sur la situation des sages-femmes en France et la nécessité d’y apporter des réponses.
Nous avons rappelé l’urgence de répondre aux points suivants :
- Augmentation des rémunérations tout secteur confondu
- Augmentation des effectifs en lien avec les décrets de périnatalité
- Création d’une filière médicale au sein du titre 4 de la fonction publique hospitalière
- Gestion de la carrière des sages-femmes titulaires de la FPH par le Conseil National de Gestion
- Création d’un temps FIR pour les sages-femmes ayant une activité de recherche
- Ouverture de véritables négociations avec la CNAM pour la création de l’entretien post natal et la valorisation financière de la permanence des soins.
- Création d’une sixième année d’études.
Nous avons également insisté sur la cohésion de l’ensemble des représentants de la délégation à savoir UNSSF, ONSSF, collectif sages-femmes CGT, ANESF.
Les membres du cabinet ministériel nous ont indiqué leur volonté de se saisir de la problématique sage-femme. Ils souhaitent faire de 2021 une année d’évolution pour la profession.
Afin d’établir une feuille de route, une seconde réunion va avoir lieu dans 15 jours.
Pendant cette période, nous invitons toutes les sages-femmes à solliciter leurs députés, sénateurs, maires afin de leur présenter nos difficultés. Les sages-femmes doivent également s’emparer des réseaux sociaux. Il faut rester visibles et faire vivre le mouvement des sages-femmes.
Nous invitons toutes les sages-femmes de France, quelle que soit leur appartenance syndicale et malgré les différences de points de vue, à s’unir afin d’engager de vraies négociations et d’aboutir à des évolutions qui auront un véritable impact sur la société et sur nos conditions d’exercice.
Le mouvement continue !