Message aux adhérents

Chers adhérents,

L’UNSSF est engagé depuis 2010 dans une intersyndicale regroupant syndicats professionnels, grandes centrales syndicales, associations et usagers.
En 2011, ensemble, nous avions élaboré des revendications communes, afin de donner plus de force à notre mouvement.
Certains ont choisi de quitter cette intersyndicale afin de construire un autre groupe.
Nous avons obtenu depuis une concertation sur les salaires qui aura lieu le 13 novembre 2013.
L’UNSSF a toujours eu conscience de la nécessité d’entretenir des relations constructives avec les grandes centrales, qui sont les seules habilitées à négocier pour la fonction publique. Pour autant, elle a su continuer à défendre ses convictions, à savoir la place de premier recours que la sage-femme doit avoir dans l’organisation des soins.
Tous, nous revendiquons une meilleure visibilité de la profession, une meilleure rémunération.
La filière physiologique, l’autonomie, les conditions de travail sont autant de préoccupations communes. La sage-femme doit pouvoir vivre dignement de son travail.
Nous avons réclamé et obtenu l’inscription du premier recours dans la convention des sages-femmes libérales, il doit maintenant être mis en œuvre à l’hôpital et dans le privé.
Les moyens de parvenir à cet objectif commun partagent la profession, tous doivent s’exprimer et nous respectons cette diversité.
La mobilisation actuelle prend une ampleur qui fait écho à la souffrance institutionnelle. L’UNSSF affirme son soutien à toutes les sages-femmes qui dénoncent à juste titre leurs conditions de travail.
Mais le mouvement est basé sur la revendication du statut de praticien hospitalier. Nous refusons de soutenir une demande qui met à mal la sécurité de l’emploi et favorise une plus grande précarisation des professionnels.

L’UNSSF a défini son projet au sein du titre IV de la fonction publique hospitalière, permettant d’envisager un avenir meilleur.

L’évolution du statut de la sage-femme hospitalière que nous avons construit garantit la sécurité de l’emploi, la défense des acquis sociaux et l’attachement au service public.
Cette évolution permet la création de services d’obstétrique physiologique gérés par les sages-femmes.
L’UNSSF se bat pour une filière maïeutique dans la fonction hospitalière, garante de l’autonomie de la profession.
L’UNSSF partage le mécontentement des sages-femmes mais se veut constructive.
L’UNSSF poursuit l’ensemble de ses démarches pour obtenir ce que nous défendons depuis toujours à savoir l’autonomie professionnelle dans une revalorisation globale du statut.
Avec vous, osons affirmer notre position et inlassablement, poursuivre nos objectifs

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